[Harp-L] ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC-BONFIGLIO REVIEW



Dear List,

Got a nice review even though orchestra got a "too long at the end" slam by the reviewer.

Harmonically yours,

Robert Bonfiglio

leSoleil
Le jeudi 15 février 2007
C’est le passage de l’Américain Robert Bonfiglio, un virtuose de l’harmonica, qui a surtout retenu l’attention.
Photo Le Soleil, Martin Martel
Un peu long, surtout vers la fin
Richard Boisvert
Le Soleil


Le concert de l’OSQ, mercredi, s’est ouvert brillamment sur quatre danses de l’Argentin Alberto Ginastera, des pièces qui vous tiennent en haleine, pleines de rythme et de feu, dirigées avec une belle franchise et beaucoup d’aisance par Stéphane Laforest. Il s’est achevé presque deux heures et demie plus tard avec le Huapango du Mexicain José Pablo Moncayo, un morceau au caractère populaire, naïf et assez monotone. L’orchestre a eu beau faire, la sauce ne faisait pas passer le poisson.

Entre les deux, c’est le passage de l’Américain Robert Bonfiglio, un virtuose de l’harmonica, qui a surtout retenu l’attention. Surprenant ce qu’un si minuscule instrument peut offrir comme variété d’attaques et de timbres. Cela va du jeu feutré en sourdine jusqu’à la sonnerie de clairon. On constate aussi que la relation du musicien avec l’harmonica est très intime. On dirait presque sa voix. Il fallait effectivement entendre la sonorité de Bonfiglio dans le 3e mouvement du Concerto de Villa-Lobos, fraîche comme le chant d’un merle au lever du jour, et tout aussi élégante.

Il y a eu du flottement dans le cours du programme quand, en voyant l’orchestre quitter la scène, le public a cru qu’on en était à la pause. En réalité, on libérait la scène pour faire place aux huit violoncelles qui allaient accompagner le soliste dans l’Air de la 5e Bachianas brasileiras. Résultat, la moitié des spectateurs étaient déjà sortis lorsque le chef est venu signaler qu’il restait encore une pièce à jouer.

Après ce morceau velouté, Bonfiglio a expliqué qu’étant joueur d’harmonica, ses vraies racines musicales plongent plutôt dans le terrain du blues. En le voyant attaquer une série de trois rappels complètement déjantés, on a compris qu’il reste fier de ses origines.

Après cette électrisante prestation, la deuxième partie de la soirée a pu paraître assez égale, pour ne pas dire plate. Il faut dire aussi que les concerts de la série Classiques à croquer, commentés cette saison par François Dompierre, ont tendance à s’éterniser. Seulement, la durée de ses interventions aurait pu être prise en compte à l’élaboration du programme.

Dans des circonstances plus favorables, les Variations de Ginastera, sorte de plat de résistance mettant successivement en valeur plusieurs instruments solistes et différentes sections de l’orchestre, auraient davantage frappé l’imagination. On peut en dire autant de l’arrangement de l’Adios Nonino de Piazzolla réalisé par Laforest et dont l’interprétation m’a semblé assez expéditive.

À venir

Le prochain concert de la série, le 21 mars, mettra en vedette le Trio Frontenac, composé du violoniste Darren Lowe, du violoncelliste Blair Lofgren et de la pianiste Suzanne Beaubien. Signalons qu’on pourra entendre les mêmes interprètes en concert à l’église St. Andrews, demain à 20 h, en compagnie de leur collègue, l’altiste François Paradis, dans un programme Mozart, Brahms et Debussy.

ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC. Direction : Stéphane Laforest, chef d’orchestre. Soliste : Robert Bonfiglio, harmonica. Ginastera : Estancia, op. 8a ; Variaciones concertantes, op. 23. Villa-Lobos : Concerto pour harmonica ; Bachianas brasileiras no 5 (extrait). Piazzolla : Adios Nonino (arr. de S. Laforest). Moncayo Garcia : Huapango. Mercredi soir à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec.


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